La modélisation numérique partagée de la construction est en marche, c’est le BIM. Il va progressivement révolutionner les méthodes de travail dans toute la filière de la construction et des travaux publics et accélérer la transition écologique.

Partage de l’information

Le principe repose sur le partage de l’information avec la production d’une maquette numérique, (norme IFC). Les acteurs du projet intègrent les spécifications fournies par un maître d’ouvrage. ces spécifications intègrent désormais des éléments nécessaires à la transition écologique. Cela concerne l’énergie, les composants biosourcés, les déchets etc..) . Elles prennent en compte également la gestion à long terme des ouvrages jusqu’à leur fin de vie. La maquette est co-produite par un concepteur, par exemple l’architecte ou une équipe de maitrise d’œuvre. L’ensemble des acteurs devront collaborer pour enrichir cette base de données de leur prestations. Cela comprend les éléments de structure, la nature des matériaux, les spécifications des équipements etc…

Le BIM est utile pour la transition écologique

Les spécifications intégreront désormais précisément les éléments nécessaires à la transition écologique .

Cette nouvelle méthode de travail collaborative et rigoureuse permettra de réduire significativement les coûts de construction. Ils sont estimés à environ 10 % des budgets. Ce montant représente à l’échelle nationale 60 milliard d’euros. Les économies réalisées permettraient d’accélérer puissamment la transition écologique de la filière en orientant ces économies dans cette direction.

Résilience des territoires

L’accès au BIM pour les entreprises locales est un élément stratégique pour les collectivités qui cherchent à promouvoir le concept de territoire résilient. C’est important pour maintenir le tissus économique local qui représente 95 % des effectifs du secteur du BTP.

Par ailleurs, le BIM la multiplication des fichiers liés aux différents formats des logiciels métiers peut générer un important volume de données. L’utilisation d’un langage commun pour décrire les objets permettrait de réduire significativement le volume de données.

Marges de manœuvres

Enfin, C’est aussi une condition pour la réussite de cette évolution qui conditionne les marges de manœuvre des collectivités pour l’avenir. Pour les collectivités et les entreprises locales, il est donc impératif de maîtriser cette évolution. Elle ne doit pas réduire les marges de manœuvre attendues et la capacité à maîtriser les budgets. La complexité du numérique peut limiter le développement du BIM. En effet, les différents formats liés à chaque logiciel propriétaire et la technicité nécessaire maîtrisée par les grands opérateurs apparaissent comme autant d’obstacles .

L’association ALLIANCE DU BATIMENT a acquis les droits d’exploitation d’un format open source (Open dthX). Elle le mets librement à disposition de tous les acteurs et faciliter l’accès au BIM pour tous. L’objectif est de répondre aux enjeux de la filière du BTP pour les collectivités et les maîtres d’ouvrage publics en particulier.

Vous faites partie des acteurs ayant intérêt au développement du langage numérique partagé pour tous dans la construction, rejoignez l’ALLIANCE DU BATIMENT.