Le BIM va profondément modifier le process de la filière du BTP. Il s’appuit sur la production d’une maquette numérique est normalisée au niveau internationale (IFC). Elle repose sur la réalisation d’une base de données intégrant une description géométrique de l’ouvrage.

L’IFC, ouvert aux formats natifs !!

Le caractère ouvert de la maquette IFC permet théoriquement à chaque intervenant de charger cette maquette dans le logiciel qu’il utilise. Il y apporte ses propres contributions sous forme d’objets. Mais ceux-ci sont généralement produits dans le format natif du logiciel utilisé. En effet, il rompt donc la continuité numérique. De ce fait, il empêche la capitalisation des informations en restituant alors une maquette IFC pour les autres acteurs du projet intégrant ses contributions dans son propre langage. Cela rend impossible la fluidité nécessaire entre les acteurs utilisant des logiciels différents. In fine, il nécessite une logistique complexe pour restituer une fluidité fragile.

Ubérisation ?

Cette situation ne peut que précipiter l’émergence de plateformes d’échanges qui qui assureront l’interopérabilité. Elles deviendront des passages obligés et payants par la filière, conduisant à la concentration, voire à l’émergence de « google » de la construction. C’est le risque  d’ubérisation de l’ensemble des acteurs. C’est pour répondre à l’enjeu de la filière du BTP qui ne peut marginaliser 95% de ses acteurs, que l’association ALLIANCE DU BATIMENT a acquis les droits d’exploitation d’un format open source (Open dthX) pour le mettre librement à disposition de tous les acteurs et garantir un BIM totalement ouvert.

Vous pensez que l’enjeux de la transition numérique du bâtiment avec le BIM passe par un accès facile. Vous faites partie des acteurs ayant intérêt au développement du langage numérique partagé pour tous dans la construction, rejoignez l’ALLIANCE DU BATIMENT.